Un partage de traditions...

Chou-fleur rôti, pastilla ou foie haché ? Les fans de cuisine de la communauté -et ils sont nombreux- aiment à se retrouver pour découper, râper, touiller, ensemble et déguster en commun.

Des adeptes de Yotam Ottolenghi, star internationale des fourneaux, incitent à tester ses trouvailles. D’autres viennent avec leurs traditions familiales, de Roumanie, d’Algérie, d’Egypte et d’ailleurs. Une manière de faire vivre son histoire, autour d’un plat de fèves, de boulettes à la tomate, d’un cholent ou d’une chakchouka …

L’atelier cuisine est aussi une manière de s’inscrire dans une temporalité juive lorsqu’on ne fréquente pas la synagogue.

On peut apprendre auprès d’un expert à fabriquer des hallot, ces pains tressés partagés dans les familles avant le dîner de shabbat. On y échange aussi les recettes des aliments symboliques dégustés lors des fêtes.

A Pessah (la Pâque juive), on trouve sur toutes les tables, un bol de « harosset », mélange compact de pommes, de vin et de fruits secs, chargé de rappeler aux Juifs d’aujourd’hui le mortier que les Hébreux utilisaient pour construire les pyramides, au temps où ils étaient des esclaves. Certains y mettent des dattes, des poires, des figues, selon leurs origines. Cuisiner pour partager et manger pour se souvenir.