Yom Hashoah

Il s’agit d’un des jours commémoratifs fixés dans la seconde partie du XXème siècle, après la création de l’Etat d’Israël.
En 1951, la Knesset (le Parlement de l’Etat d’Israël) a déclaré le 27 Nissan (jour du soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943), jour du souvenir pour les victimes de la Shoah. Cette date est devenue un jour de commémoration et de recueillement.
L’antisémitisme et le nazisme ne sont pas morts avec la fin de la Seconde Guerre mondiale. La Shoah nous rappelle que toute civilisation peut porter en elle les racines d’un déchaînement de haine. Nul ne doit rester insensible devant les manifestations de rejet ou de haine qui peuvent un jour déboucher sur ce que nous avons connu pendant l’abomination de la désolation (E. Fleg).
Nous devons aussi rappeler Les Justes des nations qui donnèrent leur vie en essayant de sauver des juifs.
En France, dans nos communautés des offices de Yom Hashoah sont proposés par de nombreuses synagogues, orthodoxes comme libérales. Afin de remplir cette mitsvah du souvenir, des bougies du souvenir sont allumées et des passages du rituel sont lus.
On ne célèbre pas de mariages et l’on s’abstient de réjouissances ce jour-là.